Parce que les rivières charrient nos passés
Encagés
Nous sommes en déséquilibre
Sur une balle qui tourne
En permanence
De nos coques vides
De l’époque vide
Les bâches ne couvrent plus nos yeux épris de cécité
Derrière les murs insonorisés
Tout dysfonctionne bien
Dans l’espace brumeux imparti
Cerné par des portes fermées à double tour
Plus que jamais
Dans l’enchevêtrement d’identités sociales
La vie se recompose
Du bout des doigts
Sans ramifications