De la lente agonie du monde
S’élève la mélodie des avenirs creux
A même la peau de la terre
Le souffle du chaos caresse nos nuques
A la merci de la guillotine de l’espérance
Les aveugles contemplent les sourds
Les muets hurlent aux morts
Il faut avoir la volonté de ne croire en rien
Au milieu des varices de la mauvaise foi
Des crépuscules d’évidences se lèvent dans les crânes
Là où les lampes se sont brisées
A l’endroit où les mouches tournent autour de concepts abscons
Le ciel a cessé de vivre
Nous jouons comme des enfants avec la lune