Il y a un nouveau vernis
sur les jours pourlingues
entaillés par la lourdeur de l’acier
les doigts dansent sur des touches
les yeux bourlinguent vers des horizons numérisés
contre le mur du hameau
au-delà la situation se détériore
un bourreau s’avance une hache ensanglantée à la main
des ordinateurs crachent des chiffres et des graphiques
parmi des vestiges de splendeur
un pays meurt d’indigestion
victime d’un bilan alarmant
cette génération sacrifiée - ( comme on dit)
à qui ne reste qu'une lumière sous perfusion
regarde les montreurs de mirages
regarde les faiseurs de catastrophes
regarde les étoiles en or dans le ciel bleu déchiqueter l’avenir
dans les ruines de l’euro
révolte et résignation
montent des rues d’Athènes